
Dans son tour d’horizon mondial, Benoît XVI a salué "les signaux de reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens" et souhaité "que survive et progresse un Liban démocratique, ouvert aux autres, dans le dialogue entre les cultures et les religions". "Je lance un appel à tous ceux qui ont entre les mains les destinées de l’Irak, pour que cesse la violence atroce qui ensanglante le pays", a-t-il ajouté.
Le Pape veut se rendre en Terre Sainte
Le Vatican a également publié un message du Pape dans lequel il espère "vivement que la Providence fasse que les circonstances (lui) permettent un pèlerinage en Terre sainte" pour "prier à Jérusalem, patrie de cœur de tous les descendants d’Abraham". Le chef de l’Eglise a aussi appelé à la fin des "conflits fratricides" au Darfour et dans toute l’Afrique, ainsi qu’à la réconciliation au Sri-Lanka.
Dans ce discours diffusé en direct dans 42 pays par 61 télévisions, Benoît XVI a également souligné que l’homme de la "société post-moderne" a plus que jamais "besoin d’un Sauveur" face aux menaces "insidieuses" contre son intégrité personnelle et moral.
Avant de souhaiter un joyeux Noël en 62 langues, y compris l’espéranto et le latin, et de prononcer sa bénédiction Urbi et Orbi, il a fustigé l’illusion de "l’homme du 21e siècle" qui "se présente comme l’artisan de son destin’’, "sûr de lui et autosuffisant".